Dans le cadre de l’exposition Au bout de mes rêves au Tripostal, lille3000 s’associe avec des musées de l’Eurorégion. 
Gardez précieusement votre billet d’entrée après votre visite, présentez-le chez nos voisins partenaires et bénéficiez de tarifs réduits !

Au LaM de Villeneuve d’Ascq 

Anselm Kiefer, la photographie au commencement 

Jusqu’au 03 mars 2024  

Connu pour sa peinture et ses installations monumentales, Anselm Kiefer est né en 1945. Mondialement célébrée, son œuvre, nourrie par les mythes et la littérature, est marquée par une interrogation constante sur l’Histoire et la nature cyclique de la vie. Avec plus de 130 pièces, l’exposition se focalise sur une composante essentielle de son travail, la photographie. Collées dans des livres, insérées dans des sculptures, immergées dans des peintures, rayées de mots ou rongées par l’acide, les photographies d’Anselm Kiefer participent à la lutte incessante entre l’image et la réalité du monde qui marque l’ensemble de son œuvre.

(le billet Anselm Kiefer donne également accès à la collection permanente et à l’exposition Mohamed Bourouissa. Attracteur étrange visible jusqu’au 21.01.2024) 

Tarif réduit à 8 € avec votre billet lille3000 

A Texture, Musée de la Lys et du Lin – Courtrai (B) 

Jusque septembre 2024

Quel est le point commun entre une robe d’été en lin, une raquette de tennis et un billet d’un dollar ? Ce sont tous des objets fabriqués à partir de lin. Lors d’une visite à Texture à Courtrai, vous apprendrez à connaître cette plante polyvalente et découvrirez de manière ludique un pan de l’histoire de la Flandre occidentale. Répartis sur trois étages, vous pourrez expérimenter dans Le Cabinet de Curiosités, voyager dans le temps dans la salle de la Lys et vous émerveiller devant la beauté des textiles dans la Trésorerie. 

Tarif réduit à 6 € avec votre billet lille3000 

Au Musée des Beaux-Arts de Tournai (B) 

Portrait d’amis #1 : Isabelle Detournay. « Le Travail et la Maison »  

Jusqu’au 06 novembre 2023 

Afin d’interroger les œuvres du peintre, photographe et dessinateur Louis Pion, il a semblé judicieux aux conservateurs du musée d’inviter Isabelle Detournay dont le travail photographique montre un intérêt pour l’Humain dans sa dimension sociale. Intitulée « Le Travail et la Maison », son exposition aborde deux thématiques de la vie quotidienne dans une distribution où des images d’époques différentes se rejoignent sur la retranscription d’attitudes, de gestes simples, dans une chorégraphie du quotidien

Portrait d’amis #2 : Rémy Hans. « Les bleus du temps »  

Du 18 novembre 2023 au 13 mai 2024 

Au départ, la rencontre avec Rémy Hans, jeune artiste hennuyer, recevant au musée le Prix du Hainaut 2020 pour une série de ses dessins caractéristiques en crayon bleu qui transposait l’architecture du musée conçue par Victor Horta tel un vestige reconquis par la nature. Ensuite, pour clore un chapitre important de l’histoire du musée, l’envie de demander à l’artiste d’approcher de son regard incisif et poétique l’œuvre d’Horta en se plongeant dans les nombreuses archives, esquisses et plans de chantier qui témoignent des savoir-faire prodigieux, parfois ignorés ou oubliés qui furent nécessaires à son édification.

Tarif réduit à 3 € avec votre billet lille3000 

Au MACS Musée des arts contemporains Grand Hornu – Hornu (B) 

JOCHEN LEMPERT. HONEYGUIDES AND MILK TEETH

Du 12 novembre 2023 au 17 mars 2024

Pour sa première exposition au sein d’une institution muséale en Belgique, le photographe allemand Jochen Lempert investit quatre salles du MACS, dont deux cabinets, de ses prises de vue délicates de la nature.  Ses constellations d’images, tantôt disposées sur le fond blanc des murs sans encadrement, tantôt dans des vitrines, produisent une œuvre qui invite à la contemplation autant qu’à la lecture à travers un inépuisable réseau de correspondances généré par analogie ou contraste entre les formes, les tons et les sujets.  

LIONEL ESTÈVE. LES SAISONS 

Du 12 novembre 2023 au 17 mars 2024

Minutieuse et subtile dans sa pratique, colorée et légère dans sa forme, la sculpture de Lionel Estève est aussi remarquable par son habilité à répondre intuitivement à la contrainte des lieux d’exposition en termes de morphologie, de lumière ou encore d’atmosphère. Le visiteur pourra vivre l’expérience d’une installation immersive, spécialement conçue par Lionel Estève pour le MACS, où l’émotion se joint à la perception, l’introspectif au monumental, l’éloge de la beauté au vagabondage poétique.  

Tarif réduit à 6 € avec votre billet lille3000 

Caroline David est commissaire d’exposition pour l’association lille3000 depuis 2004. Expérimentée dans le secteur culturel et plus particulièrement celui de l’art contemporain, du design et de l’architecture, elle a créé cette exposition aux côtés de Walter Vanhaerents.

Que représente cette nouvelle exposition au Tripostal pour lille3000 ?

Les expositions se suivent et ne se ressemblent pas au TriPostal qui a accueilli des expositions magnifiques sur des sujets et dans les champs artistiques les plus divers comme les arts plastiques, le design, la mode…   L’aventure a commencé il y a exactement 20 ans lors de Lille 2004 Capitale Européenne de la Culture. Plus d’une cinquantaine d’expositions y ont eu lieu depuis, y compris l’invitation à de grandes collections publiques ou privées comme celle de François Pinault, Charles Saatchi ou le CNAP. L’exposition Au bout de mes rêves s’inscrit donc dans ce cycle.

Comment avez-vous connu la famille Vanhaerents et pourquoi la Collection Vanhaerents au Tripostal ?

La Famille Vanhaerents est discrète et cependant connue dans le monde pour sa collection d’œuvres magistrales. J’avais rencontré il y a quelques années Walter Vanhaerents et connaissais quelques oeuvres de sa collection. Des œuvres iconiques comme celle de Yinka Shonibare ou de James Lee Byars. Walter connaissait bien le Tripostal et il avait un réel désir d’associer sa collection à ce lieu. Walter Vanhaerents est quelqu’un qui va au bout de ses rêves. Il m’a contactée il y a deux ans afin d’étudier un projet et le transmettre à Martine Aubry et Didier Fusillier. Une telle collection offerte ne se refuse pas !    

La sélection des oeuvres a t’elle été difficile ?

La collection Vanhaerents  est complètement internationale plus de 15 nationalités sont présentées au Tripostal. Il en existe beaucoup d’autres dans leur grande collection. Beaucoup d’œuvres presque toutes de grandes dimensions étaient d’emblée  faites pour le Tripostal. Nous les avons sélectionnées assez facilement. Il y avait une certaine évidence. Je souhaitais également mettre en avant des artistes qui n’avaient jamais été montrés au Tripostal. L’exercice était difficile car plus d’un millier d’artistes s’y sont déjà succédés. Par exemple c’est la première fois que sont exposés ici, Tomas Saraceno, Ivan Navarro, Kehinde Wiley ou Ugo Rondinone. Nous étions aussi d’accord sur le fait de créer un parcours fluide et agréable pour le visiteur et mettre en valeur chaque œuvre et chaque artiste.

lille3000 a déjà exposé des artistes et collectionneurs flamands au Tripostal avec « Passions secrètes » en 2014 ainsi que « Colors, etc. » avec le Musée du Design de Gand en 2021, comment expliquez-vous cette nouvelle collaboration avec cette collection belge ?

Les collaborations entre lille3000 et l’Eurométropole sont nombreuses et depuis fort longtemps comme Futurotextiles en 2008 ou Young Colors en 2021 qui regroupaient les jeunes diplomés d’écoles d’art. Le dynamisme de nos voisins belges et la richesse des collections privées ne peuvent que faciliter la créations de nouveaux projets communs facilités par la proximité et de ce fait des budgets plus raisonnables.   

Quelle est pour vous l’œuvre qui symbolise le plus l’exposition Au bout de mes rêves ?

Question épineuse car vous vous doutez bien qu’il n’ y a pas qu’une seule réponse. L’œuvre de Mark Handforth est sans doute la plus représentative car c’est l’œuvre qui a été choisie comme œuvre générique pour la communication de l’exposition. C’est cette grande étoile qui irradie et accueille le visiteur et l’incite à aller vers l’apothéose. Si l’on se réfère plus à l’image du collectionneur, je citerai peut être celle de Markus Schinwald, et sa discrète marionnette, effigie de Walter Vanhaerents scandant le sol pour réaliser rapidement ses rêves !

© Maxime Dufour photographies

Avant d’ouvrir ses portes le 06 octobre, l’exposition Au bout de mes rêves est en plein montage, on vous montre.

Accrocher, monter et positionner les 70 oeuvres monumentales qui seront exposées au Tripostal n’est pas une mince affaire ! Les 40 technicien.ne.s et les équipes de lille3000 se préparent à vous accueillir dès 11h le vendredi 06 octobre.

Pour les plus curieux, voici quelques photos des coulisses de l’exposition…

L‘exposition Au bout de mes rêves et la Collection Vanhaerents

Walter Vanhaerents est un collectionneur passionné qui rêvait d’un jour exposer sa collection au Tripostal. Au bout de mes rêves est la concrétisation de son rêve…

Au bout de mes rêves est une chanson de Jean-Jacques Goldman. Parue sur l’album Minoritaire en 1982, elle sort en 1983 en single. Le 45 tours s’est écoulé à 300 000 copies. 

Aller au bout de ses rêves, c’est même prendre un risque, celui qu’il ne se réalise pas. Aller au bout de ses rêves, ça fait peur. Mais c’est aussi s’assurer de ne pas avoir de regrets.  

« Je vais aller jusqu’au bout de mes rêves » C’est une déclaration très puissante. Il s’agit de persévérance, de ne jamais abandonner, même lorsque les temps sont durs, que la situation est désespérée et que le temps qui vous reste vous est compté. 

Il s’agit d’une excellente métaphore de la collection (et de la volonté et du dynamisme qui y sont associés). En même temps, elle s’applique parfaitement aux œuvres de la collection (œuvres visuellement attrayantes, pièces imposantes, œuvres révolutionnaires, œuvres qui montrent surtout quelque chose de différent de la réalité quotidienne, mais qui offrent un aperçu ou font des déclarations sur cette réalité. 

Collectionner pour la famille Vanhaerents est devenu une seconde nature. C’est devenu une partie de notre monde. Nous ne pourrions pas imaginer un monde sans art. L’art est devenu une partie fondamentale de notre être. Lorsque nous achetons nos œuvres d’art dans un moment d’émerveillement et d’engouement, nous le faisons avec nos yeux et notre cœur, pas avec nos oreilles. Le chemin d’un collectionneur est solitaire, il suit et achète les choses qu’il aime sans se soucier de l’opinion des autres. La collection est un rêve qui a été réalisé par passion et par amour. Avoir des rêves est très important pour les gens. Là où il y a des rêves, il y a l’espoir d’un changement ou d’un nouveau départ. Le rêve est toujours le point de départ. Les rêves deviennent des idées et les idées deviennent des projets. Avoir des rêves signifie que nous faisons des plans pour l’avenir, pas dans le passé. 

Dans la vie, dans un travail, dans une relation et même dans la collecte, il faut se donner à 100% et il faut aller jusqu’au bout. 

Poursuivez vos rêves et vos désirs. J’irai au bout de mes rêves signifie que vous êtes prêt à faire tout ce qui est nécessaire pour atteindre vos objectifs. 

L’art comme transformation, repoussant les limites, brisant et dépassant les frontières. Là où il y a des rêves…il n’y a pas de limites. Tout est possible. 

Pour moi, l’art a toujours été associé au monde du rêve. Les artistes vivent dans un monde différent, un monde libre, ils vont au bout de leurs rêves, pensent en dehors des sentiers battus, selon des schémas de pensée non standard. En raison de cette approche non-conformiste et de cette démarche instinctive, ils font parfois des percées inattendues dans des domaines scientifiques complexes. Il existe de nombreux exemples de scientifiques importants qui se sont entourés d’artistes. 

L’exposition, qui comprend aussi des œuvres «arc en ciel» renforce les symboles d’espoir, de paix et de réconfort. Un point de lumière dans les périodes sombres. On dit que c’est un signe de nouveau départ.”